C'est du lourd
MARDI
Réunion de chantier ce matin, comme tous les mardis. Et aujourd'hui, il y a foule. Outre les participants à la réunion, les ouvriers sont venus en nombre et... ils ne sont pas là pour rigoler ! Nous entamons la discussion, alors qu'autour de nous le ballet des cloisons commence, sur fond de mélodie des massues en marteau-piqueur majeur.
Après le passage de la tornade, ce jour, la cuisine ne ressemble plus à rien, la table (qui n'en demandait pas tant) s'est déplacée sur l'autre mur. Enfin, pas toute seule bien sûr. Le placo martyrisé révèle un papier peint qui devait être celui d'une chambre, fonction initiale de cette pièce qui en change presque aussi vite que le PSG d'entraîneur.
Côté ouvertures, on est servis : vue depuis la porte de la cuisine (çà y est, c'est fait, on l'a notre ouverture vers la véranda, on peut arrêter le chantier ! Je blague...),
et vue depuis l'ancienne place du frigo :
Dans le salon, ce n'est pas plus brillant. Les "barreaux" provisoires (enfin je crois, sinon çà va être compliqué pour passer les plats depuis la cuisine) montrent à quel point les murs doivent travailler. Nous, on a le trouillomètre à zéro. Une bonne nouvelle : personne ne dort dans cette pièce cette nuit.
Une petite vue de l'extérieur s'impose, pour comprendre l'ampleur du chantier. Le mur de la maison orienté vers le sud n'est plus qu'une succession de fentes béantes, soutenu (en tout cas, on l'espère) par des poteaux métalliques tout le long du plafond, aussi bien côté salon que côté cuisine. Voici la vision depuis le jardin :
Et quand on se rapproche, vue sur l'ouverture du salon (le fameux passe-plat évoqué plus haut):
et sur celle(s) de la cuisine :
Et çà,
c'est pour pouvoir demain enlever... çà !